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L’Oiselinière à Gorges, sur les bords de la Sèvre Nantaise, est une ancienne maison de chasse des seigneurs de Clisson. Elle existait déjà au Moyen Age selon les premiers actes connus datant de 1335.
Olivier V de Clisson, dont c’est la résidence préférée, y élève ses oiseaux de chasse, probablement à l’origine du nom de la propriété. On découvre aussi à la lecture de ces baux que les vignes y sont déjà cultivées.
Durant 643 ans, ce domaine ne changera que 4 fois de mains. Les descendants de Madame Douault, qui acheta en 1767, nous la cède en 2006.
Vers 1800, la propriété devient résidence de campagne du couple Bertrand-Geslin (Marie-Adelaïde est la fille de Mme Douault). Jean-Baptiste Bertrand est alors maire de Nantes.
C’est donc au XIXème siècle que la propriété de l’Oiselinière prend son aspect actuel.
Au cours de la dernière guerre, l’Oiselinière était habitée par le Général Audibert et son épouse. Le Général, chef de l’armée secrète de l’ouest était en fuite et recherché par la Gestapo qui arrêta son épouse et sa fille. Elles furent déportées à Ravensbruck ou Madame Audibert mourut. Le Général fut arrêté à son tour, le 17 Mars 1944, au Monastère des Augustines de Malestroit où il se cachait. Il fut torturé puis détenu à Buchenwald. Il fut libéré par les américains.
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Les Bertrand-Geslin, amis du sculpteur Frédéric-François Lemot , réaménagent l’ensemble du domaine en plusieurs étapes.
A partir de 1800, autour d’une cour trapézoïdale sont construits des dépendances et un porche monumental, en tuffeau et couverts d’ardoises. Cet ensemble est édifié dans le style néoclassique de l’époque.
Les aménagements extérieurs précèdent la construction du logis. En 1807, Bertrand-Geslin fait planter le parc d’essences rares, d’arbres autochtones et de buis. Au milieu du parc, il ouvre une perspective sur le Château de Clisson, cette perspective existe encore de nos jours.
A l’ouest et à l’est se dressent deux bâtiments à un seul niveau. Celui de l’ouest, datant de 1820, comporte sur sa façade une rangée de six oculus (niches circulaires entourées de briquettes) et abritant les bustes d’hommes célèbres : Olivier de Clisson, Condé, Duquesne, Jean Bart, Bayard et Duguesclin. C’est la fameuse Galerie des Illustres. Cette iconographie de pierre évoque par bien des aspects, les statues de la Bourse de Nantes du sculpteur Debay père. Aussi, sans écrits précis on attribue, toutefois, à ce dernier, la création des bustes des Illustres.
Le logis principal, une villa à l’italienne, datant des années 1830/35 est construit dans un style dit à la « Clissonnaise » (voir histoire de Clisson et Guerres de Vendée). Fait exceptionnel de ce style, c’est la demeure principale et non les dépendances qui emprunte les traits majeurs de l’architecture rustique à l’italienne : appareillages des corniches en génoises, souches de cheminées, encadrements des baies avec de larges bandeaux, oculus….Les architectes sont restés inconnus, mais il est légitime de supposer que Bertrand-Geslin, de par sa position de maire de Nantes était au contact des architectes les plus connus de l’époque, comme Mathurin Crucy.
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Depuis bientôt sept siècles les vignes sont cultivées à l’Oiselinière Dès 1335, on y parle vignes. Bien sûr, à l’époque, ces dernières ne servent pas à faire du vin mais de l’alcool. On appelait ça des vins de « chauffe ».
Les premières vignes de Muscadet apparaissent dans le sud de Nantes en 1635 et c’est à l’Oiselinière qu’on les y plante. Un parchemin, déposé aux Archives départementales en atteste. On y lit ce qui suit : Jean Goulet de la Fosse de Nantes, baille à plusieurs particuliers de la paroisse de Gorges, une pièce de 78 boisselées appelée « Grands Gâts », dépendant de la terre de l’Oiselinière, pour la planter en vignes blanches de Muscadet ». Ces parcelles sont toujours les mêmes. La propriété est restée d’un seul tenant. Toutes les vignes sont regroupées autour du Château.
Elles sont exposées sud-ouest et dominent la rive droite de la Sèvre Nantaise. Ce plateau est constitué d’une roche mère dite « gabbro ». Le gabbro est une roche qui contrairement au basalte a subit un refroidissement lent permettant une cristallisation d’où la présence de cristaux. Sa structure grenue est vert/noir et très dense, dite plutonique. Ce sol exceptionnel, l’exposition ensoleillée ainsi que la constante ventilation des vignes donnent naissance à des vins particulièrement aromatiques et fins.
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